L'AGPM (Association générale des producteurs de maïs) rappelle jeudi dans un communiqué que c'est à son initiative que la filière du maïs s'est mobilisée pour indemniser les agriculteurs victimes de la chrysomèle. Cet insecte de quarantaine les oblige en effet à réaliser des traitements insecticides et des rotations.
En application des dispositions législatives et avec le ministère de l’Agriculture, la filière du maïs a donc décidé «la création d’un mécanisme de solidarité professionnel par une cotisation payée par tous les producteurs de maïs et assise sur les semences de maïs à concurrence de 1 euro par dose». D'ailleurs, l’Etat a abondé ce fonds d’un montant équivalent. L'association signale que le fonds sera géré par le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences).
La filière du maïs et l'AGPM entendent ainsi «apporter une réponse concrète aux pertes subies et agir pour une évolution en termes de moyens de lutte».
Mercredi, la Confédération paysanne avait déclaré que «la récente parution de l’arrêté ministériel concernant l’extension de l’accord interprofessionnel visant à prélever sur l’ensemble des semences de maïs une cotisation volontaire obligatoire (CVO) pour indemniser les dégâts occasionnés par la chrysomèle est une véritable provocation à l’égard des paysans».
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