Le moyen de lutte « le plus efficace » contre la chrysomèle du maïs « est la simple application de la rotation des cultures », a mis en avant la Confédération paysanne, jeudi, dans un communiqué, à la suite d'une réunion d'un groupe de travail, le 31 mai 2010 au ministère de l'Agriculture.
Selon le syndicat, la rotation a démontré son efficacité chez nos voisins, en Italie et en Suisse, et « a déjà fait ses preuves dans le Bassin parisien ». La rotation a une efficacité de 98 % contre la chrysomèle, à comparer à 67 % pour les pesticides, précise-t-il.
« Malgré ces évidences, les tenants de la monoculture du maïs, associés au lobby des pesticides, se sont arc-boutés sur des positions extrêmes », lors de la réunion au ministère, déplore la Confédération paysanne.
« La FNSEA et les autres affiliés (Orama, AGPM, Jeunes Agriculteurs…), ont refusé de négocier sur des rotations réduisant la part du maïs » et « la seule concession acceptée est “5 maïs en 6 ans” », poursuit-elle.
« Avec un tel scénario, le plus minimaliste, risqué et inopérant qui soit, les menaces d’explosion des populations de chrysomèle sont très réelles, conduisant à la contamination globale du territoire », estime la Confédération paysanne.
« Faisant preuve d’une volonté de conciliation », elle « propose une rotation un an sur deux, tout en rappelant qu’une vraie rotation des cultures doit se faire sur un cycle beaucoup plus long ».
Le syndicat exige que le ministère de l’Agriculture « reste ferme et permette de solutionner par la raison ce qui n’aurait dû constituer qu’un épiphénomène ».
ont-ils perdu la tete
jeudi 03 juin 2010 - 23h25
sujet qui parait anodin et pourtant ,on a l'impression que certains ont perdu leur bon sens PAYSAN.Bien sur la rotation est le b a ba de notre metier.