« Nous mettrons les bouchées doubles pour élaborer le plan national d'adaptation au changement climatique durant le premier semestre de 2011 », a assuré la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, le 23 novembre 2010, à l'occasion de la table-ronde de clôture de la concertation nationale sur l'adaptation au changement climatique.
Prévu dans la loi Grenelle I, ce plan a fait l'objet d'une concertation entre pouvoirs publics, acteurs privés et société civile, qui a abouti à la rédaction de 202 recommandations. Ces dernières portent notamment sur l'amélioration des connaissances, le renforcement de l'observation, la mise en place de méthodes d'évaluation et l'association des citoyens au processus de décision.
Selon le rapport du groupe de travail interministériel rendu il y a un an, l'impact du changement climatique sur la production de blé pourrait coûter 300 millions d'euros par an à l'horizon de 2100, en l'absence d'adaptations.
Les prairies de zones péri-méditerranéennes pourraient accuser des pertes de l'ordre de 200 millions d'euros par an dans la deuxième moitié du siècle. En ce qui concerne les réserves en eau, le déficit pourrait atteindre 2 milliards de mètres cubes à l'horizon de 2050. Les zones les plus touchées seront celles qui sont déjà, actuellement, en situation délicate.