Une étude de la société Datagri, diffusée ce mercredi 29 avril 2013, montre que, sur les questions environnementales, les exploitants sont au fait des dernières évolutions réglementaires.
La société Datagri a communiqué les résultats d'une enquête réalisée entre le 1er et le 15 mai 2013 auprès de 932 personnes, dont 637 agriculteurs conventionnels et 295 agriculteurs en production biologique.
Sur les questions environnementales, les exploitants sont au fait des dernières évolutions réglementaires. 82 % des agriculteurs conventionnels déclarent être certifiés Certiphyto, 48 % d'entre eux mènent une stratégie de diminution de dose, 31 % réduisent le nombre de traitements et 12 % la part de surfaces traitées.
Les réponses des exploitants concernant les indicateurs environnementaux montrent qu'ils tendent à mieux connaître ceux qui les concernent directement, comme l'IFT (indice de fréquence de traitement) pour 85 % d'entre eux, ou encore les MAET (mesures agroenvironnementales territorialisées) pour 93 %. En revanche, le Nodu (nombre de doses unités) et le PVE (plan végétal pour l'environnement) sont moins connus.
Parmi les préoccupations professionnelles des agriculteurs conventionnels, arrivent en premier lieu la rémunération liée au prix de vente des produits (87 %), puis le prix des intrants (49 %) et les exigences réglementaires (46 %).
Pour les bio, les préoccupations professionnelles diffèrent puisque la protection de l'environnement (71 %) est classée première, suivie de la rémunération liée au prix de vente (57 %) et enfin la traçabilité (29 %).
Quant aux préoccupations personnelles, les conventionnels souhaitent, par ordre d'importance, augmenter la rentabilité de leur activité (71 %), améliorer leur qualité de vie (69 %) et préserver leur santé (61 %).
Les exploitants bio ont comme préoccupations personnelles de fournir des produits de qualité (63 %), de préserver l'environnement (55 %) et d'améliorer leur qualité de vie (53 %).
Il ressort, par ailleurs, qu'accroître ses rendements n'est plus une forte préoccupation des agriculteurs (8 % des agriculteurs conventionnels et 4 % des bio).
Enfin, 37 % des enquêtés sont équipés d'un smartphone, soit plus que la moyenne nationale. La quasi-totalité d'entre eux utilisent internet (mails, recherche d'informations).
Téléchargez les principaux résultats.
euhhh
jeudi 30 mai 2013 - 19h02
vu le niveau des agri en formation certiphyto ca aurait été l'hecatombe si les syndicats n'avaient pas habilement negocier une formation ( qui a par ailleurs ruiné le vivea) au lieu d'un examen , moins de 50% des paysans auraient le droit d'epandre des phytos ( meme apres formations), encore une supercherie