En réaction à la forte tendance baissière sur les marchés mondiaux, la Commission européenne a annoncé le 16 juillet que le droit à l'importation sur le maïs, le sorgho et le seigle est fixé à 5,32 €/t.
« Cette décision découle du règlement de base et intervient en réaction à la situation sur les marchés mondiaux du maïs et aux prix bas qui en découlent », afin de protéger le marché communautaire et favoriser les échanges entre pays membres de l'Union européenne. Le droit est déterminé sur la base de la différence entre, d'une part, le prix d'intervention communautaire effectif pour les céréales (101,31 €/t), multiplié par 1,55 et, d'autre part, un prix représentatif à l'importation CAF (coûts, assurances, frais) pour les céréales à Rotterdam.
Le CIC (Conseil international des céréales) évalue en effet la production de maïs à un niveau élevé de 963 Mt, « soit le second niveau atteint après le record de l'an dernier. Le report des stocks mondiaux de maïs à la fin de la campagne 2014-15 devrait aussi augmenter de 13 Mt et se situer à 180 Mt, leur plus haut niveau en cinq ans, y compris au sein des principaux pays exportateurs et plus particulièrement aux USA ».
Par conséquent, « le prix du marché mondial du maïs a fortement chuté et se situe au 1er juillet 2014 à 203 $/t Fob Golfe USA. Un prix aussi bas n'avait pas été observé, pour cette origine, depuis août 2010. Au 1er juillet 2013, la cotation se situait à 304 $/t », précise le communiqué de la Commission européenne.
En effet, explique l'AGPM (Association générale des producteurs de maïs), « le revenu des maïsiculteurs s'est affiché en net retrait pour la campagne de 2013 ». Dans un communiqué daté du 16 juillet, l'Association réagit en jugeant le dispositif déclenché par l'Union européenne « nécessaire pour freiner la chute des prix européens mais insuffisant ». Cette décision confirme « l'inquiétude des producteurs de maïs face au démantèlement progressif des outils de gestion du marché européen ».
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dimanche 20 juillet 2014 - 19h11
M. Le Foll doit être content: il a voulu saquer les céréaliers: c'est réussi au dela de toute espérance; 2014 sera une année de déficit, m^meme avec de bonnes récoltes! Un comble. Si les prix ne remontent pas dans l'année, l'an prochain verra une avalanche de dépôts de bilans. Peut-être qu'il sera obligé de reprendre des aides aux éleveurs pour sauver les céréaliers? Voilà ce qui arrive quand on ne voit qu'à court terme et pas plus loin que le bout de son nez et qu'on est aveuglé par le dogmatisme et entouré d'incompétents. Qui a dit que ce secteur était stratégique? Pas pour longtemps s'il fait faillite.