La production céréalière en Algérie a baissé de 30 % en un an, passant à 34 millions de quintaux lors de la campagne 2013/2014, contre 49,1 millions de quintaux pour la campagne précédente, a indiqué jeudi le ministre de l'Agriculture, Abdelwahab Nouri.
« Cette année, nous avons eu à enregistrer une production de 34 millions de quintaux toutes céréales confondues », soit 30 % de moins que lors de la campagne 2012/2013, a déclaré M. Nouri, cité par l'agence APS.
Cette baisse est due essentiellement, d'après le ministre, à une faible pluviométrie.
Après un record de 61,2 millions de tonnes en 2008/2009, la production céréalière n'a cessé de reculer en Algérie, un des principaux importateurs de blé dur dans le monde.
Ce pays est notamment le premier acheteur de blé français, avec en moyenne 5 millions de tonnes par an.
Interrogé à ce sujet, alors que la France a dû recourir à l'importation pour pallier les problèmes de qualité affectant la récolte, M. Nouri a répondu que l'Algérie « n'importe pas n'importe quoi ».
« Il y a des règles, des cahiers des charges à respecter et des organes chargés du contrôle des produits que nous importons », a-t-il ajouté.
Fin août, l'Algérie avait décidé de ne pas prendre possession de toute livraison de blé d'origine « mixte » en raison de ce recours à l'importation par la France.
« L'office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a demandé à ses fournisseurs de respecter les clauses du cahier des charges qui impose une origine unique pour le blé », avait précisé cette source à l'AFP.