Selon une étude de FranceAgriMer parue mercredi, la production française de blé dur s'établit à 1,8 million de tonnes, supérieure de 22 % à 2014 du fait de la hausse combinée des rendements et des surfaces. Par ailleurs, la qualité de la récolte est d'un très bon niveau dans tous les bassins de production. Le poids spécifique est élevé cette année, à 80,3 kg/hl. La quasi-totalité des blés (99 %) dépasse ainsi le seuil de 76 kg/hl.
Grâce au temps généralement sec à la récolte, les indices de chute de Hagberg sont très élevés et 88 % des blés se situent au-dessus de 300 secondes.
La teneur en eau des blés, de 11,7 % en moyenne à l'entrée des silos de collecte, est particulièrement basse cette année dans l'ensemble des bassins.
De son côté, la teneur en protéines moyenne de 13,2 % est proche de celle de l'an passé. « Elle s'explique d'abord par l'effet de dilution lié aux bons niveaux de rendement et par une valorisation du dernier apport d'azote parfois limitée par l'absence de pluie ultérieure », développe FranceAgriMer.
La vitrosité, qui est conditionnée par la pluviométrie en fin de cycle et par le taux de protéines, est d'un bon niveau cette année avec une moyenne à 89 %. Seulement 8 % de la collecte est inférieure à 80 %. Le taux de grains mouchetés est, quant à lui, très bas et permettra de s'adapter à tous les cahiers des charges avec une moyenne nationale à 1,5 %, 71 % des blés se situant en dessous de 2 %.