Accenture, entreprise internationale de conseil en management, a identifié les 12 innovations qui auront l’impact le plus immédiat sur le niveau des émissions de gaz à effets de serre et le marché de l’essence et du diesel.
Dans son rapport, la société de conseil compare les avancées mondiales en matière de moteurs à combustion, de véhicules électriques et autres technologies. Elle juge que certaines innovations actuellement en cours de développement ne seront pas commercialisables.
Accenture appelle au soutien des pouvoirs publics, notamment par le biais d'aides financières et fiscales aux entreprises et de mesures incitatives auprès des consommateurs. «La science a progressé à pas de géant mais l'avenir de ces technologies vertes est à présent entre les mains des pouvoirs publics», a déclaré Philippe Boueilh, responsable de l’activité énergie chez Accenture France, dans un communiqué du 16 novembre 2009.
Le rapport évoque notamment la nouvelle génération de biocarburants, caractérisée par «une densité énergétique accrue, une moindre consommation d'eau et d'énergie et une plus grande facilité de recyclage», qui offre «des alternatives à l'essence et au diesel compatibles avec les infrastructures existantes».
Avec un rendement 25 fois supérieur au prix du soja, les algues présentent un potentiel particulièrement attractif, mais pas exploitable avant une dizaine d'années. Selon Accenture, le coût des carburants à base d'algues reste élevé (de 2 à 8 dollars le litre), et «la difficulté des souches, des cultures et des récoltes reste un frein».
Le rapport met en avant l'intérêt de ces technologies alternatives, qui, par leur diversité, devrait permettre de «mieux répondre aux impératifs locaux de sécurité énergétique et de développement économique que les hydrocarbures aujourd’hui négociés à l’échelle mondiale».