«La situation de l'agriculture française n'est guère brillante», écrit Jean-Michel Lemétayer, dans une lettre adressée aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat le 30 octobre.
Le président de la FNSEA cite trois évènements à venir: le 5 novembre débute l’examen en séance publique de la partie agricole de la loi de finances; le 7 novembre, date de la journée de mobilisation et d’action du syndicat; et enfin, le 12 novembre, Michel Barnier convoque une conférence sur le revenu des agriculteurs. «De nombreuses filières souffrent, souligne Jean-Michel Lemétayer. L'élevage ovin en est le symbole le plus criant.»
«Une majorité de paysans doutent dans leur avenir, car ils souffrent dans leur métier, poursuit-il. C’est de régulation et d’initiatives d’avenir dont nous avons besoin. Nous pouvons répondre à l'urgence alimentaire. Notre secteur, s’il est conforté, pourrait donner au commerce extérieur, à l’emploi, aux besoins énergétiques et à l’environnement, une partie croissante des réponses aux attentes de nos concitoyens.»