« Il faut remonter à 2004 pour trouver des reliquats azotés à un niveau aussi faible à la sortie de l'hiver, constate Annie Le Gall, de la chambre d'agriculture de l'Indre. La pluviométrie abondante de décembre n'est sans doute pas étrangère à ce phénomène. »
Constat identique pour Yann Flodrops, d'Arvalis, dans le Loir-et-Cher, qui remarque que les bons rendements de 2010 en maïs et betterave ont pu avoir une influence.
Il en résulte le plus souvent des conseils de dose totale élevée pour les céréales, qui seront bien sûr à confirmer à la fin de la montaison avec les outils de pilotage au regard du potentiel supposé.
En attendant, le premier apport devrait rester modéré de l'ordre de 40 u/ha au maximum.