La filière avicole se retrouve « dans un étau et il devient impératif que les pouvoirs publics interviennent », indique Coop de France pôle animal, mercredi dans un communiqué.
« D'un côté, la grande distribution refuse de revaloriser suffisamment les prix des produits avicoles payés aux transformateurs. De l'autre côté, les industriels de l'abattage, de la découpe et de la transformation ne peuvent plus jouer le rôle d'amortisseurs qu'ils exercent depuis deux ans et vont être contraints de baisser les prix à la production », indique l'organisation coopérative.
« La situation des marchés est critique. Dans ce contexte de prix très élevés des matières premières et de baisse des mises en place, les producteurs ne sont pas capables à leur tour d'absorber ces pertes de revenu. Le risque est grave de rentrer dans un tel cercle vicieux ».
« Pour la survie de la filière et selon l'accord du 3 mai », Coop de France aviculture « demande aux pouvoirs publics d'intervenir rapidement pour que des négociations saines reprennent avec la grande distribution et que celle-ci revoit ses coefficients de marge et répercute la hausse des prix ».
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