Les Américains mangent un peu moins, moins à l'extérieur, et notamment au fast-food, et un peu mieux, indique une étude publiée le 16 janvier 2014 par le ministère de l'Agriculture, qui juge ces résultats « encourageants » dans la lutte contre l'obésité.
Entre 2005 et 2010, le nombre de calories absorbées chaque jour a baissé de 5 %, avec moins de graisses et plus de fibres, indique une étude réalisée auprès de 10.000 adultes.
Par ailleurs, les dépenses de nourriture préparée à l'extérieur de la maison (restaurants, plats à emporter, distributeurs, etc.) a baissé de 13 %, ainsi que le nombre de calories ingérées de cette manière, dont quelque 40 % proviennent de fast-foods.
Quelque 30 % des calories absorbées venaient de repas préparés à l'extérieur en 2010, contre 35 % en 2005, et le nombre des repas pris à la maison a légèrement augmenté, de 5,8 repas par semaine à 6,29. Selon l'étude, ne pas manger à l'extérieur compte pour 20 % dans l'amélioration de la qualité du régime.
Cette étude, qui témoigne de changements de comportement, « montre des résultats encourageants », a estimé devant la presse Kevin Concannon, sous-secrétaire à l'Agriculture chargé de la nutrition et de la consommation, pour qui le « pays doit réduire les risques » associés au surpoids et à l'obésité.
Plus d'un adulte sur trois (34,9 %) est obèse – soit 78 millions d'adultes – aux Etats-Unis, qui multiplient les initiatives privées ou publiques pour s'attaquer à cet enjeu majeur de santé publique, dont le coût en frais médicaux est estimé à 190 milliards de dollars par an.
L'étude note néanmoins que les chiffres de repas pris à l'extérieur ont commencé à légèrement remonter en 2010 mais que les consommateurs sont plus attentifs à la qualité des aliments.