L'Association française des fabricants d'aliments du bétail de l'Ouest (Afab) demande aux banques de s'impliquer davantage dans le soutien des trésorerie des éleveurs, en particulier celles des producteurs de porcs secoués par la crise, selon un communiqué.
Les fabricants d'aliments s'estiment déjà suffisamment impliqués financièrement dans le soutien aux éleveurs. «Le coût financier que nous supportons est de l’ordre de 10 millions d’euros par jour, relève Laurent Morin le délégué de l'Afab. Cela ne peut plus durer.»
La loi de modernisation de l'économie (LME) impose des délais maximaux de paiement de 45 jours fin de mois avec d'importantes pénalités de retard. L'Afab estime que sur le fond, cette loi est justifiée et doit contribuer à des rapports plus sains.
«Mais que dans la situation actuelle, le lien de dépendance qui se crée entre fournisseurs et clients risque d'augmenter», remarque Laurent Morin.
L'association participe d'ailleurs aux négociations en cours pour obtenir des dérogations afin d'adapter la LME «aux situations difficiles que connaît le monde de l'élevage en Bretagne».
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