Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll s'est engagé vendredi près d'Ajaccio à plaider pour la reconnaissance effective des spécificités de l'agropastoralisme corse en vue de l'attribution d'aides européennes, indique l'AFP.
M. Le Foll, qui a visité jeudi et vendredi quatre exploitations d'élevage ovin, bovin et porcin en Haute-Corse, puis en Corse-du-Sud, a déclaré qu'il entendait bien « faire acter cette spécificité de l'agropastoralisme » et ajouté qu'il restait « à définir les zones pouvant recevoir des primes européennes ».
La reconnaissance de ces parcours agropastoraux, souvent boisés à la différence des prairies d'Europe du Nord, sur lesquels se nourrissent les troupeaux, est déjà actée dans les textes européens, à la suite des négociations menées par la France à Bruxelles.
« L'enjeu, a souligné le ministre durant ces visites, est bien pour les éleveurs de voir reconnues les surfaces agropastorales traditionnelles servant de référentiel des terrains éligibles aux aides européennes ».
Il a ajouté que sa visite devait « permettre de caler ensemble les dispositifs à mettre en œuvre » pour y parvenir.
Dégâts provoqués par Xylella fastidiosa et le Cynips
Sur une exploitation d'élevage ovin à Sarrola-Carcopino, près d'Ajaccio, il a par ailleurs indiqué que la chambre d'agriculture de la Corse-du-Sud ne subira pas de prélèvement sur son fonds de roulement, comme l'avait suggéré la Cour des comptes, et « bénéficiera d'un fonds de péréquation national mis en place par le ministère ».
M. Le Foll, qui s'était rendu jeudi dans un domaine viticole de Ponte-Leccia (Haute-Corse), s'est félicité du travail accompli depuis dix-sept ans pour le reclassement du vignoble insulaire.
Dans le secteur phytosanitaire, après la visite d'une exploitation castanéicole en Haute-Corse, il a répondu à l'inquiétude des filières oléicole et castanéicole qui déplorent l'insuffisance, selon elles, de l'action de l'Etat pour lutter contre les dégâts provoqués par la bactérie Xylella fastidiosa et le Cynips qui ravagent les oliveraies et les châtaigneraies.
M. Le Foll, qui a souligné que « le problème est à régler à l'échelon européen », a annoncé la tenue, à la demande de la France, d'une réunion à la fin de février destinée notamment à « faire pression sur l'Italie » d'où arrivent les parasites tueurs.
Vive les dérogations corses
lundi 16 février 2015 - 16h13
En Corse on veut des dérogations, pourquoi pas, mais alors on paie en face les impôts, cotis sociales, ..... Mais ce mais sera-t-il mis en œuvre ? Et les contrôleurs européens, ceux qui taxent la F de 1 milliards parce que la surface déclarée est bonne mais décalée de 1 mm sur Telepac, il font quoi ? Il vont en vacance en Corse, pas pour le boulot....