Une étude du service des statistiques (Scees) du ministère de l'Agriculture publiée jeudi révèle que, avec la mise en place du découplage des aides, une part de 55% du revenu agricole en 2006 est issue d'aides indépendantes de la production.
Il s'agit des droits à paiement uniques (DPU) pour 46% et les aides directes du deixième pilier pour 9% (principalement l'indemnité compensatrice du handicap naturel et la prime herbagère). Les aides liées à la production représentent 22%.
Il apparaît donc que une part de 77% du revenu agricole est composée de subventions, soit 0,3% de plus qu'en 2005 (hors inflation).
Les montants d'aides directes (hors aides à l'investissement) en 2006 étaient de 9,6 milliards d'euros, avec une part grandissante des aides du deuxièe pilier.
La part des subventions non liées à la production varie selon les régions: elles forment 90% du revenu dans les exploitations spécialisées en lait en Normandie et en Bretagne et entre 50% et 60% dans les zones d'élevage comme le Limousin et la Bourgogne.