Le syndicat des industriels de l'agroéquipement (Axema) et le syndicat national des entreprises de service et distribution du machinisme agricole (Sedima) ont présenté, le 30 octobre 2013, les résultats d'une enquête réalisée en septembre et octobre auprès des dirigeants d'entreprises spécialisées dans la construction, l'importation et la distribution de machines agricoles et d'entretien des espaces verts en France.
De manière générale, cette enquête révèle un léger tassement des commandes pour le second semestre par rapport aux six premiers mois de 2013. Ainsi, pour cette année, le marché français des agroéquipements représenterait un chiffre d'affaires de 5,6 milliards d'euros, dont près de 34 % provient des ventes de tracteurs. Les perspectives pour 2014 sont à la stagnation, voire une légère baisse avec un retour au niveau de 2012, soit 5,4 milliards d'euros. Signe de la stagnation des marchés, 42 % des industriels interrogés indiquent que leur délai de livraison est à la baisse. En moyenne, celui-ci est de six semaines pour cet automne.
Plus spécifiquement pour le second semestre de 2013, les ventes dans le secteur des productions végétales marquent le pas. Cela n'est au final qu'un rééquilibrage après deux années euphoriques et peut aussi être dû aux retards pris dans les travaux d'automne. On notera ensuite qu'en équipements d'élevage, si le marché global est à la stagnation, les ventes de matériels de traite robotisée et de salles de traite rotatives poursuivent, elles, leur développement.
En concessions, les stocks de matériels sont à la hausse, notamment à cause d'une baisse observée des ventes de matériels d'occasion. Conséquence directe, 45 % voient leur trésorerie se dégrader. Toutefois, si l'activité de vente stagne, les autres secteurs de la distribution semblent avoir été boostés par les ventes records de matériels. Ainsi, la vente de pièces est en hausse chez 18 % des sondés et stable pour 72 %. Les prestations d'atelier, quant à elles, progressent dans 33 % des cas et restent stable pour 60 %.