A l'occasion du symposium sur l'agroécologie les 18 et 19 septembre 2014 à Rome à l'initiative de la FAO (1), une quinzaine d'organisations ont réaffirmé que « l'agroécologie ne peut être que paysanne ».
Les signataires de ce communiqué, dont font partie la Confédération paysanne, la Fadear (2), le Mouvement interrégional des Amap (3) ou encore Générations futures, comparent l'agroécologie prônée par le ministre de l'agriculture à « une campagne de communication » servant à légitimer « la financiarisation et l'appropriation de la nature ».
Ils remettent en cause l'agriculture exportatrice et la volonté de « produire plus » que confortent les décisions politiques actuelles. Ils dénoncent l'agroécologie de Stéphane Le Foll comme le camouflage d'une « fuite en avant destructrice derrière le vocabulaire des alternatives ».
Face à ce constat, les différentes organisations insistent sur le fait que l'agroécologie doit être « une agriculture sociale et écologique ancrée dans les territoires. Elle est partie prenante d'une dynamique de transformation sociétale globale qui touche tous les secteurs d'activité : nous (les paysans) en sommes les principaux acteurs ».
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(1) FAO : Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
(2) Fadear : Fédération des associations pour le développement de l'emploi agricole et rural.
(3) Amap : Association pour le maintien d'une agriculture paysanne.
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blablabio
mercredi 21 janvier 2015 - 08h18
Le fantasme : revenir a une agriculture vivrière ... surement a coup de subventions , pendant que les centrales d'achat importeront tout ... On pourrait aussi arreter l'aviation et revenir à la traction animale dans la meme logique...