Le gouvernement a choisi 250 entreprises agroalimentaires qu'il s'engage à soutenir avec les Régions dans leur conquête de marchés étrangers. Objectif : que la France redevienne le deuxième exportateur de produits alimentaires dans le monde.
« Le secteur agroalimentaire réalise 60 milliards d'euros de chiffre d'affaires à l'exportation et représente notre deuxième excédent commercial derrière l'aéronautique » mais « cette apparente vitalité ne doit pas masquer le fait que la France est passée en dix ans de la deuxième à la cinquième place des pays exportateurs et que notre balance commerciale serait déficitaire sans l'apport des vins et spiritueux », relèvent les ministres du Commerce extérieur, Nicole Bricq, et de l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, dans un communiqué du 30 janvier 2013.
Ils ont donc sélectionné 250 PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire) qui bénéficieront d'un accompagnement personnalisé à l'exportation pendant trois ans. Aucune enveloppe spécifique de soutien n'a été dégagée mais ces entreprises auront notamment droit à « une entrée unique de l'accompagnement vers l'exportation » à travers les plateformes régionales de l'exportation mises en place par les Régions dans le cadre de leurs plans régionaux d'internationalisation des entreprises (PRIE).
Parmi les entreprises retenues figurent par exemple Charles et Alice (desserts aux fruits), les Brioches Pasquier, le groupe Sicarev (viande) ou Eurexia (charcuterie), détaille la porte-parole de Guillaume Garot. Le gouvernement français tente de mettre en place une diplomatie de l'agroalimentaire afin de retrouver sa place de deuxième exportateur agroalimentaire dans le monde d'ici à 2025. Il est aujourd'hui cinquième, derrière les États-Unis, l'Allemagne, les Pays-Bas et le Brésil.