Les circuits de distribution alternatifs, longs (distribution automatique, stations-service, salles de cinéma, salles de concert, stades...) et courts (vente directe en magasins, e-commerce, m-commerce), assurent aux fabricants de produits alimentaires des « retombées importantes en termes d'image et de proximité avec les consommateurs », estime une étude du cabinet d'analyse Xerfi-Precepta.
« Ces réseaux alternatifs présentent le double intérêt, pour les industriels, d'échapper aux circuits traditionnels (GMS et RHF), de générer des volumes de ventes complémentaires et de pouvoir aussi espérer générer des marges plus élevées, dans le cadre des circuits courts en particulier », souligne Xerfi.
« Du côté des sites de commerce en ligne [e-commerce] et du m-commerce [achat à partir d'un mobile], l'alimentaire est à la traîne. Mais le marché est en pleine effervescence. D'un côté, les poids moyens et PME positionnés sur les segments de la gastronomie et/ou du haut de gamme jouent la carte de la boutique en ligne. De l'autre, les majors des IAA testent le format de la vente en ligne avec certes la volonté de réaliser des ventes, mais surtout de créer du lien avec la clientèle. »
« La prochaine étape, celle du m-commerce, en est encore à ses balbutiements », constate encore Xerfi.
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