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Agrifaune

La collaboration entre agriculteurs et chasseurs doit se renforcer

Publié le mardi 26 juin 2012 - 18h29

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La démarche Agrifaune, initiée il y a six ans pour favoriser les échanges entre agriculteurs et chasseurs, semble porter ses fruits. C'est ce qui ressort de la journée nationale s'est tenue à Paris, le 26 juin, en présence des différents partenaires : APCA (chambres d'agriculture), ONCFS (Office nationale de la chasse et de la faune sauvage), FNC (Fédération nationale des chasseurs) et FNSEA.

 

Après six ans d'expérience commune, la démarche Agrifaune entreprise dans les territoires se développe. La convention renouvelée en 2011 est un signe de la volonté des acteurs du monde rural à travailler ensemble pour la préservation et le développement de la biodiversité. Elle regroupe, en 2011, 318 fermes (contre 88 en 2010) réparties sur 44 départements. « Le partenariat pragmatique entre nos différentes institutions devra se confirmer pour permettre une agriculture durable et rentable », rappelle Henri Sabarot, président de l'ONCFS.

 

Henri Sabarot et Bernard Baudin, président de la FNC, ont appelé les chasseurs et le monde agricole à « défendre une stratégie de partenariat pour une ruralité respectée ». En prenant à partie le ministère de l'Environnement, représentants de la chasse et du monde agricole veulent souligner les efforts communs pour préserver et développer la  biodiversité. « Agriculteurs et chasseurs sont dans le même bateau », a souligné avec ironie Bernard Baudin.

 

En effet, des remontées de terrain prouvent  que certaines mesures agroenvironnementales tendent à desservir la biodiversité. Selon Thierry Peyrton, chargé de mission à la FDC de la Saône et Loire, « il est nécessaire de passer d'une obligation de moyens à une logique de résultats en ce qui concerne les mesures agroenvironnementales territorialisées (MAET). En Bresse, le cahier des charges des MAET fait régresser la qualité biologique des haies ».

 

En fin de journée, Jacques Chazalet de la FNSEA a ajouté : « Il est indispensable de rémunérer l'existant et de favoriser les bonnes pratiques. Mais les mesures agroenvironnementales ne doivent pas se faire au détriment de la rentabilité des exploitations. »

 

P.B.


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