Le recours aux satellites en agriculture, pour le positionnement comme pour l'observation, connaît un succès croissant depuis une dizaine d'années, même si cet usage reste inégal selon les pays, rapporte une analyse du Centre d'études et de prospective du minstère de l'Agriculture publiée le 5 février 2014.
D'usage courant aux États-Unis, le recours aux satellites en agriculture est encore rare dans les pays en voie de développement. À la ferme, les techniques d'imagerie par satellite ont déjà changé les pratiques et ouvrent de nouvelles perspectives, particulièrement pour l'agriculture de précision.
Les satellites d'observation s'emploient aussi au-delà de la seule exploitation, précise l'analyse, par exemple pour les contrôles Pac, pour des prévisions de récolte, pour la télé-épidémiosurveillance, etc.
Les usages agricoles des satellites, publics ou privés, sont amenés à se diversifier et ils laissent entrevoir des perspectives prometteuses en termes économiques, de conditions de travail et de respect de l'environnement, estime l'analyse. Cependant, « l'appropriation de ces nouveaux outils demande une formation et un conseil adaptés, et leur généralisation n'est pas exempte de risques (endettement, dépendance technologique, etc.) qui amènent à s'interroger sur l'évolution des métiers agricoles qui peut en résulter », ajoutent les auteurs de l'étude.