La création d’un grand ministère de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables, avec à sa tête un ministre d’Etat, «peut faire espérer que celui-ci prendra une part active à une nouvelle définition de la politique agricole française, et soutiendra l’excellence environnementale que représente le mode de production biologique», indique la Fnab (fédération nationale d'agriculture biologique), mercredi dans un communiqué.
La Fnab a d’ores et déjà demandé à Alain Juppé à «être étroitement associée» au Grenelle de l’environnement de l’automne prochain et à sa préparation. Elle rappelle que les engagements volontaires des producteurs bio en matière environnementale, sont «bien mal récompensés dans l’application française de la Pac (droits à produire plus faibles, aide au maintien inscrite dans le nouveau Plan de développement rural hexagonal mais sans enveloppe suffisante) ».
«Les moyens nécessaires au développement de notre filière ne sont pas à la hauteur des besoins. Avec des enveloppes budgétaires réduites, les priorités n’ont pas changé et la bio reste mal dotée face à des modes de production en perte de vitesse mais soutenus par un report des coûts environnementaux et sociaux sur les contribuables et les consommateurs», indique la Fnab.
Elle attend donc que «des changements de politique soient annoncés dans les prochaines semaines».