« Alors que le parquet requiert souvent des peines sévères contre des syndicalistes de la Confédération paysanne, auteurs d’actions de défense de revenu, il semble vouloir absoudre un syndicalisme prêt à tout pour se financer sur le dos de tous les paysans », affirme la Confédération paysanne dans un communiqué.
Le parquet de Paris a requis le 8 août le non-lieu général pour les responsables poursuivis dans l'enquête sur des détournements de fonds présumés au profit de la FNSEA.
« Cette mansuétude tranche avec les discours de campagne de l’actuel président de la République et sur les premières lois votées par le parlement », poursuit la Confédération paysanne.
Le syndicat, qui est partie civile dans l’affaire Unigrains, « souhaite que ce soit un tribunal qui tranche cette affaire », et non le parquet.
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