« A la fin de l’année 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait relaxé les anciens dirigeants d’Unigrains soupçonnés, entre autres, d’abus de biens sociaux, au profit des sections spécialisées de la FNSEA », a rappelé la Confédération paysanne, vendredi, dans un communiqué. Comme la Coordination rurale, elle vient de décider de « retirer son appel, car le procureur n’ayant pas fait appel, les faits ne seront pas réexaminés par la cour d’appel », annonce-t-elle.
« La relaxe décidée par les juges est issue de l’incertitude concernant la nature des fonds publics ou privés, détournés et non de la réalité du détournement. Publics ou privés, les fonds détournés ont été prélevés sur tous les paysans », affirme néanmoins la Confédération paysanne.
Même l'affaire Unigrains « est définitivement terminée, la Confédération paysanne ne pense pas que certaines méthodes, mises en lumière au cours de ce procès, aient cessé », ajoute le syndicat.
« Aussi, la Confédération paysanne continuera à œuvrer pour que le financement des syndicats paysans soit réalisé en toute équité et proportionnel à leur audience. Elle continuera également à œuvrer pour faire cesser tous les privilèges dont bénéficient encore les tenants du syndicalisme unique », poursuit-elle.