La Confédération paysanne attend une «amnistie concernant l'ensemble des actions de dénonciation des OGM», a-t-elle affirmé lundi dans un communiqué.
Elle appuie sa requête notamment sur «l'expression des doutes de Nicolas Sarkozy, président de la République, quant aux OGM pesticides au cours de son discours de clôture du Grenelle de l'environnement», «la continuité logique des décisions qui en sont issues: remise en cause des OGM, activation de la clause de sauvegarde auprès de la Commission européenne».
Le syndicat va même pratiquement jusqu'à invoquer le cas de force majeure en affirmant que «les militants, en intervenants directement n'ont rempli que le devoir ''de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement'', comme les y oblige désormais l'article II de la Charte de l'environnement».
«Sans amnistie, des centaines de personnes seront jugées en 2008 pour des actions imposées par l'inaction des gouvernements successifs depuis 1992. La France a été condamnée et s'apprête, de nouveau, à l'être par la Commission européenne en raison de lenteur et de non-respect des directives de 1992 et 2001», ajoute la Confédération paysanne.