Lors d'une réunion à haut niveau le 22 mai à Washington, le Copa-Cogeca (organisations et coopératives agricoles européennes) a mis en garde contre les problèmes logistiques vis-à-vis des exportations vers les États-Unis, comme les règles coûteuses en matière d'étiquetage et d'expédition, soulignant que ces obstacles au commerce devaient être surmontés pour garantir une issue favorable des négociations de libéralisation des échanges entre l'UE et les États-Unis.
« Le chapitre agricole des négociations de libre-échange entre l'UE et les États-Unis n'est pas trop difficile à traiter. Le fait que 40 % des matières premières agricoles transformées par l'industrie alimentaire européenne proviennent de pays tiers montre que l'UE est déjà ouverte au commerce mondial. Environ 70 % des exportations agricoles européennes sont également des produits transformés comme le fromage, le vin ou les viandes transformées, et sont commercialisés sur les segments à haute valeur ajoutée du marché. Le principal obstacle au commerce provient donc d'une charge administrative inutile, ainsi que de règles et d'obligations coûteuses, comme les exigences en matière d'étiquetage et de conditionnement », a souligné Arnaud Petit, directeur au Copa-Cogeca pour les produits de base et le commerce dans un communiqué du 22 mai.
Le jour même, lors d'une réunion de haut niveau à Washington, le syndicat européen a mis en garde contre les problèmes logistiques vis-à-vis des exportations vers les États-Unis, comme les règles coûteuses en matière d'étiquetage et d'expédition, soulignant que ces obstacles au commerce devaient être surmontés pour garantir une issue favorable des négociations de libéralisation des échanges entre l'UE et les États-Unis.
Le syndicat européen explique que les producteurs laitiers européens sont confrontés à d'importants problèmes pour la commercialisation de produits laitiers de catégorie A aux États-Unis. Dans le secteur des fruits et légumes, des barrières phytosanitaires empêchent l'entrée de fruits européens sur le marché des États-Unis. « Il est indispensable de traiter de cette question et de garantir que les obstacles non tarifaires au commerce soient également abordés », insiste Arnaud Petit. Selon un rapport élaboré par le syndicat avec l'industrie alimentaire européenne sur les obstacles non tarifaires, les trois quarts des gains à retirer de l'accord commercial proviendront de la levée des barrières non tarifaires.
Le Copa-Cogeca appelle donc à leur suppression. Il insiste aussi sur l'importance dans cette négociation de promouvoir les normes internationales. « Si nous ne parvenons pas à promouvoir ensemble des normes internationales, nous perdrons une opportunité d'établir des conditions favorables pour faire face à la concurrence mondiale au cours des 20 prochaines années ».
Enfin, le syndicat « invite les autorités des États-Unis » à autoriser les exportations de viande bovine européenne vers leur marché « dès que possible » et à reconnaître le système européen d'indications géographiques (IG).