Canadiens et Européens se sont retrouvés le 26 septembre 2014 à Ottawa (capitale du Canada) pour conclure le traité de libre-échange entre les deux zones, également appelé CETA. Il devrait, selon les prévisions de la Commission européenne, accroître les « échanges bilatéraux de 23 % ou de plus de 25 milliards de dollars, sur les deux côtés de l'Atlantique ».
Les termes de cet accord, négocié depuis 2009, nécessitent désormais d'être avalisés par le Conseil européen et par le Parlement européen.
Volet agricole
Pour les produits agricoles dits « sensibles » comme la viande, le Canada se voit offrir une hausse de ses quotas d'importation de viande bovine sans hormones sur cinq ans. Une hausse est également prévue pour la viande porcine satisfaisant aux normes sanitaires européennes. De son côté, l'Union européenne voit son quota d'exportation de fromages évoluer, là aussi sur cinq ans.
Et maintenant ?
Le CETA comprend un chapitre sur le règlement des différends qui permettrait à un tribunal privé de trancher les conflits entre multinationales et Etats (ISDS). Problème : la France et l'Allemagne y sont opposées, comme un bon nombre de députés européens.
Cécilia Malström, qui pourrait être la nouvelle commissaire européenne au Commerce dans l'équipe Juncker, devait passer aujourd'hui son grand oral devant les députés européens. Si elle n'est pas recalée, elle prendra notamment en charge les négociations sur le traité de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis, dont le septième cycle de négociations se tient jusqu'à jeudi de l'autre côté de l'Atlantique.