Loin d'être réservé aux pays en développement de l'hémisphère Sud, l'accaparement des terres concerne aussi l'Europe, notamment l'Europe de l'Est. Pour attirer l'attention sur ce phénomène, deux responsables de l'association roumaine Eco-Ruralis (membre de la coordination européenne de la Via Campesina), Attila Szocs et Dan Cismas, entamaient, le 23 avril 2013 à Paris, une tournée européenne consacrée à l'accaparement des terres en Roumanie et en Europe de l'Est.
En Roumanie, l'« or noir », cette terre riche en humus et très bon marché comparé aux prix d'autres pays européens attire les investisseurs étrangers en masse, a expliqué Attila Szocs, ingénieur agricole et administrateur d'Eco-Ruralis, lors d'une conférence de presse organisée à Paris dans le cadre de la campagne Good Food Good Farming (1). « Ajoutez à cela une main-d'œuvre très bon marché et un climat favorable aux investissements étrangers : tout conduit à une spéculation importante sur les terres arables roumaines. Surtout depuis l'entrée de la Roumanie dans l'Union européenne, car l'attribution de paiements directs par hectare est une incitation supplémentaire à acquérir des terres. »
Alors que, devant la complexité des dossiers administratifs, les petits paysans renoncent parfois à demander des DPU sur 3 hectares de terres (SAU moyenne dans le pays), les multinationales voient tout de suite l'intérêt qu'elles peuvent tirer de ces acquisitions de terres. Or, même si des lois empêchent en théorie les non-Roumains d'acheter des terres arables dans le pays, tout étranger créant une entreprise enregistrée en Roumanie peut ensuite acquérir des terres arables, explique Attila Szocs. Résultat : environ 800.000 hectares (6 % des terres arables du pays) seraient aux mains de sociétés étrangères, selon Eco-Ruralis.
« Les investisseurs étrangers proposent des contrats de vente ou de location sur dix ans, mais les conditions sont souvent opaques, dénonce Attila Szocs. Il en résulte une dépossession des paysans locaux, un exode rural qui s'accentue dans certaines zones et une hausse du prix des terres qui empêche les Roumains d'avoir accès à la propriété foncière dans leur propre pays. »
L'association Eco-Ruralis se défend d'être nationaliste : « Nous n'avons rien contre les investisseurs étrangers, si seulement ils contribuaient au développement économique local. Mais ils arrivent avec leurs grosses machines pour produire à leur manière, et n'offrent pas de travail aux populations rurales. »
Pour Dan Cismas, agriculteur roumain qui exploite 14 hectares, « la différence ne vient pas de la nationalité des acheteurs, mais de leur façon d'utiliser la terre. Ceux qui cherchent uniquement à "exploiter" la terre, au lieu de la nourrir, sont les accapareurs. »
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(1) La campagne Good Food Good Farming mobilise plusieurs ONG pour sensibiliser les citoyens européens aux questions agricoles et alimentaires.
QUAND TOUT LE MONDE AURA COMPRIS...²
mercredi 24 avril 2013 - 14h33
QUE LES SUBVENTIONS SONT DES DISPONIBILITÉS FINANCIÉRES ISSUES DU VOL DES ETATS...SI VOUS PAYEZ DES IMPOTS ET TAXES, C EST PARCE QUE VOUS ÊTES CONTRAINS DE LES PAYER... JE N AI PAS VU PAYER CES MONTANTS OBLIGATOIRES VERSÉS PAR GÉNÉROSITÉ... D OU UN VOL AUTORISÉ PAR LES MAFIAS DES ETATS QUI PERMET A LA POLITICAILLE DE FAIRE DU CLIENTÉLISME ELECTORALISTE... TOUT CE POGNONS EST VERSÉ PAR OBLIGATION A BRUXELLES QUI REDISTRIBUE PARTIELLEMENT CAR IL Y A TOUS CES FONCTIONNAIRES, TECHNOCRATES ET POLITICARDS A PAYER... NE PARLEZ PLUS DE DÉMOCRATIE... ÇÀ RESSEMEBLE A UN MERDIER ORGANISÉ... PLUS DE SUBVENTIONS MAIS DES PRIX EQUITABLES...