Une étude américaine de l'Université de Penn State, dévoilée par le quotidien Le Figaro paru mercredi, démontre pour la première fois que le pollen via les fleurs constitue un foyer de transmission de virus pour les abeilles entre elles, mais aussi pour les autres pollinisateurs touchés également par une forte baisse de populations.
La contamination virale s'opère via les excréments des ouvrières malades. Ce qui veut dire que les abeilles peuvent être aussi des vecteurs de maladie à longue distance. Les risques sont aggravés par les fortes concentrations de colonies.
Alors qu'il existe un commerce de pollen estimé à 200 tonnes dans le monde, la chercheuse Diana Cox-Foster avertit que « sans stérilisation, ces pollens présentent un risque réel pour les pollinisateurs et les plantes ».