L'Union européenne a débloqué le mardi 25 novembre 2014 près d'un million d'euros pour aider les 760 salariés licenciés par les abattoirs bretons Gad à trouver un nouvel emploi.
Le Parlement européen et le Conseil, qui représente les Etats, ont annoncé avoir donné leur aval à l'attribution à la France de cette enveloppe, tirée du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation.
918.000 € pour Lampaul-Guimiliau, Saint-Martin et Saint-Nazaire
Le montant exact est de 918.000 euros. L'aide, destinée aux salariés licenciés après la fermeture des sites de Lampaul-Guimiliau, Saint-Martin-des-Champs et Saint-Nazaire, avait été proposée en octobre par la Commission.
Gad « a été contrainte de licencier 760 travailleurs en raison de la chute des ventes de viande porcine dans l'UE », sous le coup de la crise économique et d'une hausse des prix, a expliqué le Parlement européen.
L'aide, approuvée par 593 voix pour contre 80 et 16 abstentions, « doit servir à payer une équipe de consultance afin de conseiller les travailleurs licenciés », a précisé le Parlement.
L'UE demande plus de solutions à la France
Les élus de la commission des budgets du Parlement ont toutefois « appelé les autorités françaises à proposer un plus large éventail de mesures dans le but d'aider les travailleurs à retrouver un emploi ».
Avec un plafond annuel de fonds de 150 millions d'euros jusqu'en 2020, le Fonds d'ajustement à la mondialisation a été créé pour aider à reclasser des personnels licenciés à la suite de modifications de la structure du commerce mondial résultant de la mondialisation ou de la crise financière.