Cultures
Bruno Molle, responsable du laboratoire de recherche et d'étude sur le matériel d'irrigation à l'Irstea (ancien Cemagref) de Montpellier, dépeint les grandes tendances de l'irrigation en France, avant d'évoquer « les nouveaux outils pour la gestion de l'irrigation aujourd'hui et demain ». C'était le thème d'une conférence qui s'est tenue le 5 septembre sur le site d'Innov-Agri 2013, à Ondes (31).
A ce jour la gestion fine de l'irrigation se fait uniquement sur le pilotage d'une parcelle, prévient ce spécialiste. « L'irrigation de précision reste encore pour nous une perspective. Une bonne partie des outils existent pour les intrants chimiques au sens large, mais ils n'ont pas été développés pour l'intrant eau. En revanche, tous les outils sont prêts, tant en terme de télédétection pour l'analyse de l'état hydrique de la plante, que d'un point de vue technologique en prenant en compte l'hétérogénéité des parcelles », explique B. Molle.
Le chercheur évoque également la « fertigation » et la « chimigation », c'est à dire l'apport de fertilisants ou de traitements phytosanitaires par aspersion. Des programmes de recherche tentent de caractériser leur innocuité notamment pour le risque aérosol.
A voir également pour en savoir plus :
L'intégralité de la conférence « les nouveaux outils pour la gestion de l'irrigation aujourd'hui et demain » - 5 septembre 2013 - Innov-Agri Grand Sud-Ouest. Avec Bruno Molle (Irstea), Jean-Marc Deumier (Arvalis) et Jérôme Dal (producteur de maïs semence).
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