Porc

« On peut estimer qu'on est un bon millier d'éleveurs à s'être déplacés. Cette mobilisation témoigne de la détresse » des producteurs de porcs, a affirmé Michel Bloc'h, président de l'UGPVB (Union des groupements de producteurs de viande de la Bretagne), le 26 janvier, aux Invalides, à Paris.

Le message est tout d'abord « que l'on veut que le consommateur sache ce qu'il achète, qu'il s'associe à notre démarche, et que l'on puisse mieux valoriser la viande de porc française au travers de la mention d'origine ou du logo VPF », a-t-il expliqué.

Il faut également que l'aval de la filière fasse preuve de « patriotisme économique » pour « garder de l'activité sur nos territoires en France. C'est ça aussi la question », a ajouté Michel Bloc'h.

Les éleveurs sont venus « exprimer le besoin de répercuter la hausse des coûts de production », a indiqué Jean-Michel Serres, président de la FNP (Fédération nationale porcine). « On interpelle les parlementaires et les pouvoirs publics qui ne peuvent pas rester simples spectateurs de la crise que nous traversons. 15 % des éleveurs sont en cessation d'activité », a-t-il estimé.

Marine Gramat