Publié le jeudi 09 juillet 2009 - 18h08
L'importateur sarthois vise une clientèle d'entrepreneurs agricoles.
Les décapeuses, aussi appelées scrapers, proviennent du secteur des travaux publics. Elles servent à terrasser un terrain afin d'y édifier un ouvrage (route, bâtiment...). En agriculture, elles préparent un terrain à accueillir des vignes, des rizières ou des constructions. Elles sont aussi utiles pour remembrer des parcelles.
En important des décapeuses tractées du constructeur américain Ashland, DGC distribution s'adresse à une clientèle agricole ayant de grands chantiers ou des demandes spécifiques.
Face au triptyque bulldozer-tractopelle-tombereau habituellement utilisé pour réaliser de tels travaux, cette jeune entreprise sarthoise joue la carte de l'économie. Les décapeuses tractées, utilisables avec des tracteurs à roues ou à chenilles, induisent une consommation de 35 l/h.
Deux attelages terrassent 1.000 m3 en 8 heures. Selon le distributeur, un ensemble composé d'un bulldozer de 250 ch, d'une pelle de 20 t et d'un tombereau de 25 t consomme 90 l/h et requiert quatre personnes pour une même productivité. L'économie se retrouve aussi à l'achat: une décapeuse coûte 55.000 euros. En outre, elle valorise un tracteur.
DGC distribution a choisi de commercialiser des scrapers légers et semi-portés, nécessitant 220 à 300 ch. Les 860 TSE, 1020 TSE et 1200 TSE peuvent charger respectivement 8,5, 10 et 12 m3.
Machines US, normes UE
Ashland a adapté ces trois modèles à la réglementation européenne. Leur transport sur route s'effectue sans convoi grâce à des largeurs de 2,86 à 3,2 m. Des équipements de sécurité spécifiques au Vieux Continent ont aussi été ajoutés.
L'attelage du tracteur demande une adaptation. L'ajout d'un système d'accroche capable d'accueillir une barre spéciale est nécessaire. L'attache est conçue pour favoriser le braquage et limiter le report de charge sur le tracteur. Ce dernier atteint 4 à 5 tonnes.
Au travail, une lame en acier décape le sol. La terre mise en mouvement aboutit dans le caisson. Le constructeur préconise un passage à 10 cm de profondeur à une vitesse de 8 km/h. Le déchargement se fait en marche, par une ouverture située à l'avant de l'outil. Une porte de 1,42 m facilite cette opération. Un fond poussant animé par un vérin hydraulique éjecte le matériau.
Le levage de la porte et la cinématique de l'éjection sont coordonnés. La vidange par l'avant autorise un renforcement du châssis à l'arrière de la décapeuse. Une caractéristique qui permet de pousser l'outil avec un engin de type bulldozer en cas d'embourbement.
Equiper le scraper d'un mât laser lui confère une application supplémentaire: ainsi doté, il peut niveler un terrain.
1. Puissance. Les décapeuses Ashland TSE acceptent des puissances de traction à partir de 220 ch. Les tracteurs peuvent être à roues ou chenillés.
2. Sécurité. A l'image de ces outils de maintenance, Ashland a adapté ses décapeuses aux normes européennes.
3. Vidange. L'éjection de la terre ramassée se fait par l'avant, sous l'action d'un fond poussant.
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DGC distribution, BP 20, ZI Nord, rue de l'Industrie, 72320 Vibraye
Tél.: 01 30 56 17 12 – Fax: 01 30 56 13 16.
par Nicolas Levillain
(publié le 10 juillet)
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