La divagation d’animaux peut provoquer des accidents. Pas question donc de faire l’impasse sur les clôtures. « Les risques sanitaires de voisinage ne sont pas négligeables non plus, rappellent Philippe Pillons et Jean-Paul Chalmet, respectivement directeur et président du groupement de défense sanitaire de l’Allier. Un cheptel indemne d’IBR peut être contaminé. Le contact avec un virus tel que le BVD peut aussi entraîner des avortements, des diarrhées ou des problèmes respiratoires. » Autant de raisons pour que l’installation de la clôture électrique soit irréprochable. « Et notamment celle de la prise de terre, insiste Sébastien Augier, vendeur et installateur de matériel de clôture au Bouchaud, dans l’Allier. 80 % des pannes constatées sur les clôtures électriques proviennent de cette partie du dispositif.»
L'infographie ci-dessous détaille les points importants de la mise en place et de la vérification.
La bentonite pour améliorer l'efficacité
La bentonite constitue un secours précieux pour sécuriser le système en conditions difficiles. Elle est composée d’argile qui améliore le flux des électrons et de sel qui conserve l’humidité. Un seau de 6 kg de ce mélange enterré avec un piquet de terre de 1 m est aussi efficace que dix piquets de prise de terre de 1 m. Sur sols séchants ou lorsque les rochers affleurent, le mélange améliore la conductivité. Les piquets peuvent même éventuellement être enfouis à l’horizontale. « C’est un moindre mal, explique Jean-Paul Camus, commercial de la société Patura. Dans tous les cas, mieux vaut vérifier son installation (voir l’infographie). Si les résultats sont à la limite lors de la mise en place, ils sont souvent meilleurs trois semaines après. A ce moment-là, la bentonite joue pleinement son rôle. La vérification annuelle est aussi une assurance contre les pannes.»
La méthode est valable aussi bien pour les clôtures fixes que mobiles. «Les tiges de fer à béton à peine plantées dans le sol ne servent à rien, insiste Jean-Paul Camus. L’idéal est d’en installer une fixe de 1 mètre au moins…même si l’électrificateur, lui, est mobile.
par Marie-France Malterre (publié le 19 janvier 2007)
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