Publié le vendredi 03 janvier 2014 - 08h57
Entre 2000 et 2010, le nombre d'exploitations laitières bovines a diminué de 37 % en France, , selon une étude Agreste du ministère de l'Agriculture, diffusée vendredi. En 2010, on en compte un peu plus de 76.000 et la production laitière est présente dans la plupart des petites régions agricoles. Selon leur localisation, les caractéristiques des explopitations sont cependant diverses.
Les montagnes et piémonts laitiers rassemblent près d'un quart des exploitations laitières (23 %) et 16 % de la production française. Ces exploitations sont le plus souvent spécialisées et plus petites que dans les bassins laitiers de plaine et dans les zones de polyculture-élevage. La moitié des exploitations du Massif central, des Vosges et des Alpes du Nord sont encore imposées au forfait contre moins de 10 % en plaine. Ces exploitations de montagne sont aussi plus herbagères. 38 % sont impliquées dans des filières fromagères d'AOC, contre moins de 5 % en zone de plaine et de polyculture-élevage.
En dehors de la montagne, les plaines à forte densité laitilère (plus de 43 exploitations par 100 km²) constituent les principaux bassins laitiers. Elles assurent la moitié de la production française. Le chargement est plus important avec 1,6 UGB/ha de SFP.
En fonction du système fourrager, on peut distinguer trois zones :
- A l'ouest (Bretagne, Pays de la Loire et nord des Deux-Sèvres), les exploitations sont intensives et utilisent presque toujours du maïs ensilage.
- Dans l'ouest de la Basse-Normandie, et dans les zones mixtes herbe-maïs, la densité des exploitations laitières est la plus élevée. La surface en prairies est plus importante. Le quota produit par vache laitière atteint 5.900 litres, contre 6.800 litres pour la zone ouest.
- Dans les zones herbagères de plaines où l'on rencontre parfois un sol argileux (pays d'Auge, Thiérache...) , la culture du maïs est moins fréquente.
Les plaines à densité laitière moyenne ou faible (Bassin parisien, Bassin aquitain, sillon Saône-Rhône, plaine d'Alsace) regroupent près d'un tiers des exploitations laitières françaises. Les exploitations y sont souvent plus grandes (119 ha contre 95 en moyenne). Dans les zones non laitières, la valorisation à la ferme de la production est souvent nécessaire.
Téléchargez l'étude du ministère de l'Agriculture sur les exploitations laitières.
M.-F.M.
Cmetisse
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vendredi 03 janvier 2014 - 20h25
berber40
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Comique
samedi 04 janvier 2014 - 17h02
les structures laitières ont été pénalisées par rapport à leur challengers pendant 30 ans surtout à partir du 22.01.1996 impossible d'augmenter ses moyens de productions laitiers sans perdre 40 % de sa référence . Résultat les exploitations sont restées avec des références de 300/500 000 l sans se doter de bâtiments évolutifs pour l'avenir de la production.Dans la plupart des cas les jeunes ont quitté l'exploitation . Maintenant, la fin des quotas oblige, il est économiquement impossible de réaliser agrandissement + plus construction bâtiments, la tréso est vite exsangue et provoque la liquidation. En 1985 une étude prévoyait déjà que 10 000 exploitations laitières suffiraient à pouvoir la France en lait. Comique de repenser à la mobilisation anti 1 000 VL.