Publié le mardi 19 octobre 2010 - 18h51
Le ralentissement des ventes de matériels agricoles entamé en 2009 s’est poursuivi sur le premier semestre de 2010. Les constructeurs affichent des baisses de commandes allant de -20 % à -40 % (par rapport au premier semestre de 2009).
Pour 2010, les prévisions d’immatriculation de tracteurs standards devraient s’établir à 22.250 unités, soit un repli de 21 %.
Pour les autres catégories de matériels, les prévisions sont les suivantes :
Toutefois, ces chiffres ne traduisent pas réellement la baisse d’investissements des agriculteurs du fait des stocks présents au sein des concessions. En effet, les distributeurs disposaient en début d’année d’un surplus de production conséquent de l’année 2009, freinant les prises de commandes auprès des fournisseurs.
Diminution des stocks
Le premier semestre de 2010 a donc servi à assainir les stocks afin de revenir à un niveau plus en rapport avec la réalité du marché. 56 % des concessionnaires estiment ainsi que leur stock de matériel neuf sera moins important qu’il ne l’était à la même époque l’an dernier. Pour le matériel d'occasion, ce chiffre n’est que de 44 %.
Tous matériels confondus, neufs et d'occasion, 58 % des concessionnaires envisagent au moins une stabilisation de leurs marchés et 14 % parlent même de progression. De quoi envisager, du côté des constructeurs, une croissance du chiffre d’affaires de l’ordre de 6 % pour le premier semestre de 2011.
Une perspective confortée par la récente augmentation du cours des céréales, par l’accord sur le prix du lait et par un moral des agriculteurs en hausse.
S.C.
mardi 19 octobre 2010 - 20h29
berber40
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mercredi 20 octobre 2010 - 09h27
Il faut vivre d'espoir. Moi je suis céréalier et je n'ai pas l'intention d'investir un centime avant de savoir à quelle sauce nous serons torpillés en 2013/2014 avec la réforme de la PAC. Si nos revenus devaient encore baisser et rejoindre le niveau de l'an dernier (minable; insuffisant pour vivre), je balance tout aux orties, mais pour cela il ne faut pas avoir d'emprunts sur le dos, ou du moins rien qui ne puisse être revendu. Quant aux prix des céréales, j'ai bien peur que cela ne soit que momentané: rien ne dit que les russes subiront deux fois la même catastrophe ; quant aux politiques ils veulent à la fois baisser les aides , maintenir les prix assez bas, et nous assommer de mesures environnementales coûteuses (ça ils ne s'en rendent pas compte, mais nous n'en avonspas les moyens financiers) pour satisfaire les gogos déconnectés des réalités de l'agriculture; pas besoin de sortir de polytechnique pour voir que ça ne peut que mener au dépôt de bilan