Article 1
La génisse est trop souvent le parent pauvre de l’élevage laitier. Pourtant, c’est en partie cette période qui détermine l’expression de son potentiel génétique, et donc sa future carrière de laitière. Une génisse trop légère ou trop grasse au vêlage n’atteindra pas son optimum de production. Les contraintes de l’exploitation (disponibilités fourragères, bâtiments, livraisons à la laiterie, rythme de travail…) déterminent l’âge et la période de vêlage, l’alimentation détermine la croissance. Pour éviter les erreurs de conduite, en particulier sur les phases délicates (allaitement et sevrage, mise en place de la mamelle et insémination), un critère: le poids. Et trois chiffres, 30, 60, 90: viser 30% du poids adulte à 6 mois, 60% à l’insémination et 90% avant un vêlage à deux ans. Ou 30, 70, 93 pour un vêlage à 30 mois. La croissance est soutenue au cours des six premiers mois pour que la génisse atteigne 200 kg. Puis le rythme ralentit jusqu’à la puberté, afin d’éviter le dépôt de tissus graisseux dans la mamelle. Après l’insémination, le gain de poids est de nouveau soutenu pour obtenir une femelle de bon gabarit au vêlage. La production laitière ainsi que la longévité de l’animal en dépendent.
Des diarrhées pénalisantes pour la croissance Dominique Leclerc et Benoît Garric se sont rendu compte que quelques précautions dans les premières semaines de vie permettaient de mieux maîtriser l’âge des génisses au vêlage. «Nos veaux souffrent trop souvent de diarrhées dans...
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