Publié le mercredi 12 septembre 2012 - 18h52
La production nationale de pommes reculerait de 25 % par rapport à 2011 et de 23 % comparé à la moyenne quinquennale. Elle s'annonce comme la plus faible de ces dix dernières années.
Au 1er septembre 2012, la production nationale de pommes est estimée, par le service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, à 1,391 million de tonnes, en forte baisse : -25 % par rapport à 2011 et -23 % par rapport à la moyenne 2007-2011, en raison de conditions météorologiques défavorables au printemps (gel, précipitations, grêle).
Dans la Provence-Alpes-Côte d'Azur, la récolte serait inférieure de 2 % à celle de 2011. La production est annoncée plus réduite dans les Alpes en raison d'intempéries survenues au moment de la floraison. En plaine, les vergers ont été davantage épargnés, mais la sécheresse engendre des problèmes physiologiques.
Dans les Pays de la Loire, le printemps a connu des précipitations et des températures basses, causant des difficultés de fécondation. A cela s'ajoute une diminution de 9 % des surfaces. Résultat : la production est estimée en fort recul comparé à l'année précédente. Les calibres sont annoncés petits, voire moyens. La variété Gala est celle dont le rendement aurait été le moins impacté.
Dans le Midi-Pyrénées, après les conditions climatiques défavorables au moment de la floraison, la canicule provoque la chute de certains fruits. Quelques fruits, surtout en Gala, présentent des défauts visuels tels le « russet » « ou les « anneaux de gel ». La variété Gala présente une majorité de fruits de petit calibre.
En Aquitaine, en plus du « russet » consécutif au climat froid printanier, des difficultés de coloration sont relevées à la suite de la canicule d'août. Les calibres sont estimés moyens.
Dans le Rhône-Alpes, la production hétérogène est estimée en forte baisse.
Dans la Région Centre, la charge des arbres est faible, faisant suite au gel d'avril.
Dans le Limousin, la perte de production, consécutive au gel du 17 avril, est estimée à 90 %, mais les fruits restants sont prévus de qualité élevée.
Dans le Languedoc-Roussillon, Gala présente une coloration hétérogène.
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