Publié le vendredi 29 juin 2012 - 17h50
Les résultats d'une étude sur les cultures intermédiaires ont été présentés jeudi par l'Inra. En effet, dans le cadre de la préparation du cinquième programme d'action de la directive nitrates (qui débutera en 2013) déclinant la directive européenne sur les nitrates, les ministères chargés de l'Ecologie et de l'Agriculture ont demandé à l'institut de recherche de faire le point des acquis, des incertitudes et des questions à approfondir sur les couverts végétaux.
Il a été démontré que les cultures intermédiaires pièges à nitrates (Cipan) sont souvent efficaces pour réduire la lixiviation (lessivage) et la concentration nitrique de l'eau de drainage.
Ainsi, même si les Cipan réduisent le drainage, elles n'ont pas d'impact sur l'alimentation hydrique de la culture suivante, sauf pour des dates très tardives (mars-avril).
« Les cultures intermédiaires sont efficaces en interculture longue comme en courte », a insisté Eric Justes, responsable scientifique de l'étude.
Les repousses de colza et de blé sont efficaces pour réduire les concentrations en azote de l'eau de drainage dans le sol, si le couvert est dense et homogène.
L'impact sur le rendement de la culture qui suit est positif à nul sauf en interculture courte, une légumineuse (ici la vesce) ayant toujours un effet positif.
L'étude a aussi permis de lister les avantages écosystémiques rendus par les cultures intermédiaires comme la lutte contre l'érosion, l'impact sur les gaz à effet de serre, le contrôle des adventices, maladies ou ravageurs.
De son côté, la profession agricole a tout de même réitéré l'impossibilité de couvrir 100 % de couverture des sols en zone vulnérable. [...] « 80 % de couverture serait plus adapté », a par exemple stipulé Jean-Louis Bouchon, de la coopérative EMC2 en Lorraine.
Ils ont également demandé que la liste des espèces autorisées dans le cadre de la directive nitrates ne soit pas trop fermée pour laisser la possibilité d'expérimenter de nouvelles espèces. « Il faudrait par exemple des cultures plus adaptées aux conditions sèches, comme par exemple le millet perlé », a déclaré Lancelot Leroy, directeur de la recherche et du développement à la coopérative Terrena.
La volonté de laisser en place des repousses, notamment de céréales, a aussi été rappelée.
C.F.
jeanmarcel
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vendredi 29 juin 2012 - 22h39
isidore
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vendredi 29 juin 2012 - 21h08
berber40
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CIPAN
lundi 02 juillet 2012 - 07h37
Repousses de la culture MALADIE DES CEREALES ?????? MOSAIQUE ect ......., DES COLZAS ???????? heureusement il y a des produits phytosanitaires ?????? n'importe ?