«Avec un excédent de 365 millions d'euros (M€), soit 15% de plus que l'année dernière, la balance commerciale du secteur des semences et plants n'a jamais été aussi bonne,» selon un communiqué du Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et des plants), paru le 29 octobre .
Ce record est le résultat d'une nette progression des exportations qui passent de 650 M€ en 2005-2006 à 720 M€ en 2006-2007, soit une hausse de 11%, malgré une reprise des importations.
Le maïs, les potagères et les plantes oléagineuses sont les trois groupes d'espèces les plus excédentaires, avec respectivement 195 millions d'euros (+24% par rapport à l'année précédente), 99 M€ (+13%) et 47 M€ (+21%).
En maïs, on assiste à une forte hausse des exportations vers l'Europe de l'Est (Roumanie et Russie) et l'Europe du Nord, faisant suite à une nouvelle répartition des flux de semences résultant du rachat d'un opérateur, explique le Gnis.
L'envolée des exportations d'oléagineux commencée en 2005-2006 se poursuit en 2006-2007. Après les semences de tournesol, dont les exportations continuent d'augmenter (+5%) principalement vers la Russie, l'Ukraine et les Etats-Unis, ce sont celles de colza qui mènent le pas: la France devient le premier fournisseur de l'UE et principalement de l'Allemagne, tandis que l'Ukraine devient un gros client.
Les exportations et l'excédent commercial continuent d'augmenter également, dans des proportions moindres, pour les betteraves et les pommes de terre. Seules les fourragères voient leur déficit s'accroître fortement.
L'UE est toujours le premier partenaire de la France et l'Allemagne son premier client (20% du total des exportations).
L'excédent des échanges avec les pays tiers explose son précédent record en doublant presque grâce à des exportations qui progressent fortement et des importations en diminution.