Le ministre de l'Agriculture a indiqué, mardi dans un communiqué, que les discussions afin d’obtenir un allègement des dispositions prises par l’Italie pour interdire l'importation d'animaux non vaccinés depuis la zone française réglementée à cause de la fièvre catarrhale ovine (FCO) se poursuivaient.
Une nouvelle rencontre est prévue afin de préciser, entre autres, les conditions de reconnaissance, par les autorités italiennes, des ATU (autorisations temporaires d'utilisation) des vaccins utilisés par la France.
Une première réunion a eu lieu lundi entre Paris et Rome à Bruxelles. Rien ne change pour les animaux issus de la zone indemne française.
Dans une note d'information adressée aux préfets et aux directeurs départementaux des services vétérinaires, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) précise qu'avant de franchir les Alpes, les animaux de la zone réglementée destinés à l'engraissement, y compris les veaux et les agneaux, doivent avoir subi une vaccination complète (2 injections pour les bovins) depuis plus de 60 jours ou associée à un test virologique effectué 14 jours après le délai d’immunité fixé par le fabricant du vaccin utilisé. Les exportations françaises de veaux et d'agneaux sont suspendues de fait.
Concernant les animaux destinés à l'abattage, l'Italie pourrait décider de canaliser ces animaux vers des abattoirs spécifiques. Les autorités italiennes n’ont pas encore formalisé de liste d'abattoirs, mais elles auraient commencé à identifier des établissements.
Dans sa note, la DGAL précise aussi que l'Italie acceptera les animaux avec un résultat de sérologie positif datant de plus de 60 jours.
Consultez cet article :
Consultez également notre dossier: