Le procès de 19 Roumains, dont près de la moité ne se sont pas présentés à l'audience, s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Nancy, pour le vol présumé de plusieurs dizaines de tracteurs et engins de chantier qu'ils faisaient revenir en Roumanie.
Dix seulement des dix-neuf accusés de ces vols, pour un préjudice global évalué à 8 millions d'euros, étaient présents. « Ceux qui se sont présentés devant le tribunal sont les petites mains. Les commanditaires ne sont pas là », a estimé auprès de l'AFP un des avocats de la défense, Me Samira Boudiba, avant l'ouverture des débats.
Plus d'une soixantaine de faits avaient été mis en évidence par l'instruction, commis entre 2008 et 2010 dans le nord-est de la France, la vallée du Rhône et en Belgique. « On sollicitait des sociétés de transport plus ou moins “claires” en Roumanie qui, après avoir effectué une livraison légale en France, ne repartaient pas vides et en profitaient pour transporter des engins de chantier et des tracteurs volés », a résumé la présidente du tribunal, Catherine Hologne.
Les voleurs présumés, âgés de 26 à 52 ans, sont tous originaires de la ville de Borsa (nord de la Roumanie). Selon l'accusation, ils procédaient par « raids » la nuit à proximité des grands axes de transport, selon une organisation pyramidale comportant commanditaires, lieutenants et exécutants. Tous les prévenus ont constamment nié les faits reprochés. Certains biens dérobés ont toutefois été retrouvés en Roumanie, à la faveur d'un « très bonne coopération avec les autorités de la Roumanie », où les suspects sont également poursuivis, a souligné Grégory Weil, le vice-procureur de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS), en charge du dossier.
Lors de l'instruction, les suspects avaient été placés en détention provisoire pendant environ un an, avant d'être libérés sous contrôle judiciaire contre caution. Le procès doit durer jusque vendredi. Les prévenus encourent sept ans d'emprisonnement, notamment pour vols en réunion et vols aggravés.
libre de circuler...
mardi 11 février 2014 - 10h20
mais pour quoi faire...Schengen sans frontière était peut être un accord naïf comme nous savons faire dans de nombreuses circonstances... Croire que le père Noël vient du nord est parfois utopique..