La Confédération française de l'aviculture (CFA) exige dans un communiqué publié mercredi, que les revalorisations des prix des produits avicoles déjà obtenues par les industriels de l'abattage auprès des distributeurs soient répercutées « immédiatement et intégralement à ceux qui supportent réellement l'augmentation des charges : éleveurs et organisations de production ».
L'organisation syndicale est « partie prenante » de la mise en garde lancée le 26 octobre 2010 par la FNSEA, ses associations spécialisées de la filière de la viande et Jeunes Agriculteurs afin d'obtenir avant le 15 novembre des hausses des prix tangibles à la production. Dans ce cadre, elle soutient l'action conduite hier lors de l'inauguration d'un Centre Leclerc à La Ferté-Bernard (Sarthe).
« Les négociations qui se déroulent actuellement entre les entreprises d'abattage et la grande distribution laissent espérer une certaine revalorisation, constate la CFA. Mais le compte n'y est pas, loin de là. Ces négociations ne doivent pas être l'occasion pour les entreprises d'engager une nouvelle guerre commerciale et de se "piquer" des parts de marché en acceptant de certaines enseignes des évolutions de prix inférieures aux hausses des coûts de production. »
CFA
vendredi 29 octobre 2010 - 18h19
C'est amusant les agriculteur croient toujours que les grands groupes vont partager le gateau Je fais de la volaille depuis 1984 et je ne l'ai pas remarqué. La FNSEA aurait-elle des informations secretes ?