Les deux organismes de recherche, Entav (branche «amélioration» de l’IFV, l'Institut français de la vigne et du vin) et l'Inra, ont déposé une marque de plants de vigne commune «Entav-Inra». Elle sera lancée en France au début de l’année avec un nouveau dispositif de gestion, a précisé l’IFV-Inra le 20 janvier.
L’Entav et l’Inra ont une situation de monopole sur les plants de vigne mis sur le marché en France. Actuellement, 860 clones de vigne y sont autorisées à la vente dans le cadre d'un catalogue supervisé par l'Inra et l'IFV. Pour l’achat de ces plants, désormais vendus sous le nom de la marque, des royalties seront versées aux deux organismes à hauteur de 8 € les 1.000 plants.
La Fédération française des pépinières viticoles (FFPV) et l’Association générale de la production viticole (AGPV) devraient signer sous peu un accord prévoyant un «effort partagé paritairement» (moitié chacun) entre pépiniéristes et vignerons pour le paiement des royalties. Chaque année, il se vend 80 millions de plants en France selon l’IFV.
Cette nouvelle ressource remplacera «la taxe parafiscale appliquée sur les plants de vigne jusqu’en 2004». Elle permettra de poursuivre la recherche et d’en développer les applications, notamment celles découlant du séquençage du génome de la vigne réalisé en 2007.
L'Inra concentre sa politique de recherche sur la lutte contre le mildiou et l'oïdium, alors que la France prévoit la réduction de 50% des pesticides d'ici à 2018, a indiqué François Houllier, directeur scientifique du service "plante et produits du végétal".