Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés ont renoncé à rendre obligatoire la mention de l'origine nationale de la viande, qu'elle soit consommée fraîche ou dans le cadre de produits alimentaires transformés. Des députés de l'UMP, du PS et du Front de Gauche avaient déposé plusieurs amendements allant dans ce sens, à l'occasion de la première lecture à l'Assemblée nationale de la loi sur la consommation.
S'il partage cette idée depuis le scandale de la viande de cheval, Benoît Hamon, le ministre délégué à la Consommation, s'est opposé à l'amendement. « La France est en pointe sur ce dossier et a décroché des soutiens auprès de plusieurs pays, malgré la position frileuse de la présidence irlandaise de l'Union européenne et de la Commission européenne, rappelle-t-il. Si le signal qui est donné est de voter une disposition contraire aux textes européens, cela mettra le gouvernement français en difficulté » dans les négociations avec ses partenaires.
Germinal Peiro, député socialiste, a accepté de retirer son amendement, tout en prévenant que « si rien n'avait changé lors de la seconde lecture », il le représenterait et ne le retirerait pas. « En votant un amendement à l'unanimité, nous donnerons un mandat ferme de négociation au ministre, qui pourra dire "je n'ai pas le choix, la représentation nationale l'exige" comme, régulièrement, Angela Merkel le dit à propos du Bundestag », a opposé Marc Le Fur (UMP).
Quelques heures plus tard, Bruno Ferreira, le conseiller technique de Stéphane Le Foll en charge des questions de sécurité sanitaire et d'alimentation, a dû répondre à la même question devant les sénateurs de la mission d'information sur la filière de la viande en France et Europe, qui l'auditionnaient. Il a rappelé que la mention de l'origine géographique de la viande mise en œuvre dans les produits transformés ne peut être que volontaire aujourd'hui. Que la réglementation communautaire ne permet pas de la rendre obligatoire. Et que le rapport promis à ce sujet par le commissaire à la consommation pour l'automne pourrait être rendu dès cet été, et assorti de propositions d'action.
Que c'est beau l'UE !
vendredi 28 juin 2013 - 18h21
IL faut maintenant demander l'autorisation pour tout , il faut toujours plier devant tout le monde , même au niveau mondial on se met à genoux , ou est passée la liberté dans tout cela ? nous devenons dépendants des autres pays , il n'y a plus aucune souveraineté , bientôt , à ce train là on n'aura plus d'agriculture ni d'industrie , il faudrait peut être se réveiller , car si on se laisse bouffer , que va devenir notre pays ?une communauté de chômeurs et de mendiants , c'est déjà en route !