«Tous les produits liés aux cours des productions végétales et notamment des céréales et des oléagineux subissent, par ricochet, une forte augmentation de leurs propres coûts de production. La rapidité avec laquelle la hausse est répercutée dépend essentiellement de la longueur du cycle de production. Mais il arrive un moment où il devient vital pour une filière d’augmenter ses prix. Ainsi est arrivé le moment où le prix de la viande doit augmenter et va augmenter», a affirmé Coop de France Bétail et viande, lundi dans un communiqué.
«Habituées à une concurrence très vive, entretenue par une grande distribution puissante, les différentes filières de production animale n’ont que trop attendu pour passer des hausses justifiées et dont les conséquences sur le pouvoir d’achat seront, de l’avis de tous, minimes», poursuit l'organisation.
Les coopératives des filières d'élevage expliquent qu'une rémunération «au juste prix» participe à assurer «l'indépendance alimentaire», «une qualité et un niveau de sécurité sanitaire en progression constante», «un maintien des investissements dans la recherche et le développement», «une optimisation des coûts de production tant au niveau des éleveurs que des industries d’abattage et de transformation par des investissements dans les nouvelles technologies», «le maintien des emplois et du tissu économique et social dans les régions»
«Le prix de la viande doit augmenter, c’est une nécessité vitale et compréhensible de tous tant les enjeux dépassent les campagnes publicitaires sur les prix les plus bas!», conclut Coop de France Bétail et viande.