Le gouvernement uruguayen a annoncé le 12 novembre 2013 avoir déposé un projet de loi visant à interdire la propriété foncière aux entreprises dans lesquelles un Etat étranger détient une participation directe ou indirecte.
Ce texte vise à « éviter le risque d'affaiblissement de la souveraineté » de l'Uruguay face à des Etats étrangers qui « pourraient occuper une position significative dans l'activité agricole », indique le projet de loi.
Selon le gouvernement, cette mesure, similaire à celles prises en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Brésil et en Argentine, vise à « dissuader » les Etats cherchant à assurer leur sécurité alimentaire par l'achat de terres à l'étranger via des entreprises ou fonds d'investissements. Et ce dans le but de protéger un bien « rare et non renouvelable » et « les intérêts stratégiques » du pays, ajoute le gouvernement du président Jose Mujica (gauche).
Toutefois, souligne-t-il, « la présence d'Etats étrangers dans les activités agricoles du pays n'a pas encore été constatée » dans ce petit pays fortement dépendant de l'agriculture, en particulier de l'élevage.