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« Doubler, voire tripler » le budget de promotion des produits (Dacian Ciolos)

Publié le mardi 13 septembre 2011 - 19h21

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L'Union européenne devrait « doubler, voire tripler » dès 2014 son budget de promotion pour ses produits agroalimentaires, a déclaré mardi le commissaire européen à l'Agriculture et au Développement rural, Dacian Ciolos.

 

« Je pense qu'on doit être prêt en 2014 avec de nouveaux instruments pour une politique de promotion agroalimentaire renforcée, à la fois sur le marché communautaire, mais surtout sur le marché extérieur », a déclaré M. Ciolos devant la presse, à l'issue d'une réunion « informelle » des ministres de l'Agriculture de l'UE à Wroclaw (Pologne). « Si on est ambitieux, notamment sur le budget de la promotion extérieure, je pense qu'on doit au moins doubler, voir tripler la disponibilité budgétaire pour la politique de promotion », a-t-il ajouté.

 

Le commissaire a rappelé que le budget européen actuel de promotion agroalimentaire (hors vins, fruits et légumes) représente annuellement 53 millions d'euros, contre 200 millions de dollars dépensés par an par les Etats-Unis. « Donc je pense qu'on doit se rapprocher de ces ambitions. Mais il est clair qu'on devra faire des choix dans les limites du budget que nous avons », a-t-il averti. Selon M. Ciolos, « il faut non seulement revoir l'enveloppe globale, mais aussi la répartition de son affectation pour au moins atteindre 50 % du budget pour les actions visant l'exportation ».

 

Cette initiative de Dacian Ciolos a été saluée, mardi, par le syndicat européen des agriculteurs et des coopératives agricoles (Copa-Cogeca). Ce dernier met toutefois en garde quant à la méthode.

 

« Les campagnes de promotion qui ciblent les pays non européens sont souvent sous-utilisées. Il est donc primordial d'améliorer la cohérence avec d'autres politiques, de mener des études d'impact et de rendre plus flexibles les conditions de gestion des programmes. » Le syndicat prône une approche innovante de l'étiquetage de l'origine du produit et l'utilisation de marques. Il demande que l'accent soit également mis sur les normes élevées de production, comme les exigences en matière de bien-être animal et de qualité en vigueur dans l'UE.

 


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