La FGA-CFDT réclame jeudi dans un communiqué «la ratification et le respect des conventions internationales des Nations unies sur les salariés migrants comme base juridique de toute immigration de travail».
La FGA-CFDT, qui voit dans les migrations du travail «une formidable opportunité avec des retombées bénéfiques pour l'économie des pays», demande à ce que le principe d'immigration choisie défendue par le gouvernement soit assortie de règles garantissant «plus de transparence et plus de solidarité».
Le syndicat entend lutter contre les pratiques actuelles «où la migration rime avec exploitation».
«Les Marocains et Tunisiens saisonniers travaillant depuis des années dans les exploitations de fruits et légumes en France n’ont toujours pas de droits véritables, souligne-t-il. Cela les oblige à payer des ''bakchichs'' représentant plusieurs semaines, voire plusieurs mois de travail.»
L'appel du syndicat répond aux premières conclusions du rapport Mazeaud, qui fait le point sur la nécessité d'avoir une politique européenne d'immigration et sur l'idée de recourir à l'immigration économique.