Le « collectif pour la libération des ports de commerce » appelle à une « révision en profondeur » du fonctionnement des ports de commerce du Grand Ouest « qui par manque de compétitivité et de fiabilité mettent en péril toute la filière agricole et agroalimentaire ».
Il lance un appel à la tenue d'états-généraux, et demande à rencontrer le Premier ministre, François Fillon, et le président du conseil régional de la Bretagne, Jean-Yves Le Drian.
« Décharger un bateau à Rotterdam demande 2,5 jours alors qu'il faut entre 5 et 7 jours dans les ports du Grand Ouest, pour un coût d'escale 25 % plus élevé », observe le collectif.
Il appelle l'ensemble des partenaires économiques, institutionnels et syndicaux à se réunir pour définir de nouvelles propositions en matière de gestion des ports.
Il s'agit, selon le collectif, « de définir de nouveaux objectifs, notamment sur l'organisation du travail, les relations avec les clients, les cadences et les moyens matériels, afin de retrouver des niveaux de performance à la hauteur des standards européens. Les ports doivent fonctionner comme une entreprise, pour des entreprises ».
Le collectif précise avoir été rejoint par des organisations économiques du Grand Ouest, notamment l'UGPVB (Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne) , l'AINACO qui regroupe les fabricants d'aliments du Centre-Ouest, les opérateurs du port de La Rochelle.
« Ensemble, ils représentent environ 250.000 emplois. Plus nombreux et avec un nombre de ports qui s'étend, le collectif entend ainsi peser plus lourd pour faire avancer ses revendications. »
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